vendredi 4 septembre 2009

En tricycle couché Bugue <-> Conlie - Sommaire

Récit de mon premier grand voyage en tricycle couché (ou bent trike).

Une boucle qui relie deux villages de France, Conlie (Sarthe) et le Bugue (Dordogne).


Ce récit est constitué de 13 articles.

Dans le premier article, je décris la préparation de l'itinéraire (environ 1100 km) et du tricyle.

Les 5 articles suivants sont consacrés au compte rendu de chaque journée du voyage aller (du 20 au 24 juillet 2009) durant lequel j'ai traversé 3 régions (Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine) et 6 départements (Sarthe, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Dordogne).

20 juillet : De Conlie aux Rosiers sur Loire.
21 juillet : Des Rosiers sur Loire à Chalandray.
22 juillet : De Chalandray à Aunac.
23 juillet : De Aunac à Saint Pierre de Côle.
24 juillet : De Saint Pierre de Côle au Bugue.

Après une semaine de repos, j'ai effectué le voyage retour (du 1 au 5 août 2009) que je décris dans les 5 articles qui suivent.

1 août : Du Bugue à Saint Pierre de Côle.
2 août : De Saint Pierre de Côle à Aunac.
3 août : De Aunac à Chalendray.
4 août : De Chalendray à Gennes.
5 août : de Gennes à Conlie.

Tout ce voyage n'aurait pas été possible sans tout ce matériel.

Enfin, je termine par un article de conclusion.

mercredi 2 septembre 2009

En tricycle couché Conlie <-> Le Bugue - Conclusions

Voilà, mon premier "grand" voyage en tricycle couché est terminé, il est temps d'en tirer des conclusions.

Quelques points à noter


Les différentes personnes auxquelles je me suis adressé pendant le voyage ont toutes été très agréables.
J'ai été très surpris d'être pris en photo.
J'ai souvent eu des appels de phares ou des coups de klaxon, mais à chaque fois c'était pour que je vois le coucou que me faisait le conducteur de la voiture.
Plusieurs personnes sont venues me poser des questions, la question qui revenait le plus souvent était au sujet de la visibilité sur la route.

A ce propos, les premières fois où j'ai utilisé le tricycle, j'avais peur mais je me suis vite aperçu que les voitures faisaient beaucoup plus attention à moi que lorsque je suis en vélo droit.
Elles ralentissent de loin (ce qui montre que je suis visible) et me laissent beaucoup de place quand elles doublent.
Lorsqu'il y a des obstacles sur la route et que je suis censé laisser la place au véhicule arrivant en face, on me laisse souvent passer. De même, lorsque je veux tourner à gauche, il arrive que les voitures venant en face me laissent passer.
Finalement, je me sens en sécurité, mais j'évite quand même les routes à grosse fréquentation.
J'apporte quand même un bémol, il existe un situation où je ne suis pas rassuré. Il s'agit des artères et des ronds points dans les villes, je ne me sens pas en sécurité, d'ailleurs à chaque fois que j'ai été dans une telle situation, un conducteur m'a crié quelque choses (je n'ai pas compris) par la fenêtre de sa voiture.

Je suis très content des chambres à air et des pneus fournis avec le tricycle, je n'ai eu aucune crevaison et la pression est bien conservée.

Problèmes physiques


Seulement deux problèmes à signaler. J'ai réussi à éviter les frottements des vêtements.

Le principal problème que j'ai rencontré est une perte de sensibilité au niveau des doigts de pieds.
J'ai constaté cette perte de sensibilité à la fin de la première semaine de voyage. Au début, je mettais ça sur le fait qu'en cas de grosse chaleur, les pieds sont parfois brulants et obligent à faire des pauses. Quelques semaines après, la sensibilité n'étant pas encore totalement revenue, je trouve que cela ressemble plutôt au syndrome du canal carpien mais au niveau du pied. Après en avoir discuté avec mon médecin, il semble que je sois sur la bonne piste.

L'autre problème concerne le soleil. Le tricycle couché est en gros une chaise longue avec des roues, c'est un peu comme si on passait sa journée à bronzer.
Malgré la crème indice 50, j'ai attrapé des coups de soleil. Peut-être que je l'ai mise un peu trop tard le premier jour. Au retour ma peau était habituée mais je sentais quand même le soleil frapper.

Conclusions


Il est important de bien préparer le chargement.
Suivant la répartition des masses, le tricyle peut être difficile à conduire, il suffit parfois de peu pour passer d'une conduite agréable à une conduite périlleuse, surtout dans les descentes.
Le rangement des différentes affaires doit être fait de façon à pouvoir tout remettre facilement en place de façon à ne pas perdre trop de temps le matin.
Il faut des sacoches solides, la couture d'une de mes sacoches a commencé à lâcher au cours de la première semaine.
Je pense acheter d'autres sacoches, certainement étanches, avec un plus grand volume pour le porte bagages. Je devrais aussi acheter des sacoches qui se mettent sur les côtés du siège pour remplacer mes baluchons.

Il faut que je trouve un système pour prendre des photos facilement. Actuellement c'est assez difficile parce que la direction du tricyle est très sensible, je dois toujours garder une main dessus, cela rend difficile la sortie de l'appareil, la prise de photo et le rangement.

Il faut que je puisse garder des aliments avec moi, actuellement, je suis obligé de faire les courses tous les soirs. Si je veux manger tranquillement le midi aussi.
Cela permettrait aussi d'avoir des réserves pour le dimanche et le lundi puisque beaucoup de commerçants sont fermés.

On trouve assez facilement des campings avec des places libres.
Pour les campings 3 étoiles, l'accueil était assuré jusqu'à 21h00, pour les campings municipaux, cela varie mais on doit de toutes façons pouvoir s'installer et payer le matin avant de partir.
On peut avoir à dévier de son parcours pour trouver un camping, cela peut être embêtant si on a un horaire à respecter.

Les vêtements lavés et essorés à la main n'ont pas le temps de sécher complètement pour le lendemain. Pour le bas du corps, on peut les enfiler quand même, ils sècheront vite mais pour le haut, il faut alterner.

Ma vitesse de déplacement était assez lente en raison du poids de mes bagages cumulé avec mon propre poids. L'idéal serait de perdre du poids avant le prochain voyage de façon à avancer plus vite et à moins sentir l'accumulation des côtes surtout que mes bagages seront encore plus lourds, j'emmènerai un livre et un cahier.

Je ne sais toujours pas quoi faire de mon casque.
Je ne l'ai pas mis, il est gênant à cause du repose tête, en revanche, dans certaines descentes je me dis qu'il aurait mieux fallu l'avoir.
En effet, j'ai des freins à disque sur le tricyle, ils freinent très bien mais provoquent du steering, à tel point que je prends les virages en freinant plus d'un côté que de l'autre en fonction du sens du virage. Cela devient dangereux lorsqu'on doit freiner en urgence à cause d'un trou dans la chaussée, le temps de bien équilibrer le freinage des deux côtés le tricycle louvoie, mouvement qui est accentué par le poids des bagages.

Préparer un itinéraire est assez difficile.
Je cherche à éviter les routes à grosse circulation, c'est parfois assez compliqué parce que les routes sont souvent prévues pour les voitures.
Si on prend des routes qui passent par des coins perdus pour éviter la circulation, on est confronté à des difficultés pour suivre l'itinéraire parce que les signalisations manquent parfois.
Vu la vitesse de déplacement, toute erreur peut faire perdre beaucoup de temps.

Je suis assez content de mon voyage, tout s'est bien passé.
Je sentais quand même le stress lors des premières journées de voyage, mais une fois habitué, je n'avais plus envie de m'arrêter.
L'idéal est quand même de ne pas avoir d'horaire à respecter de façon à pouvoir profiter au maximum du voyage. La prochaine fois j'essaierai de ne pas en avoir de façon à rester à certains endroits le temps de visiter ou flâner.
Au retour, je sentais la fatigue s'accumuler et je fus content d'arriver et de laisser le tricyle de côté.
Maintenant, je ressens à nouveau le besoin de partir. Je n'ai plus qu'à réfléchir au prochain voyage.

mardi 25 août 2009

En tricycle couché Conlie <-> Le Bugue - Chargement

Pour préparer mes bagages, je me suis demandé ce qui me serait nécessaire, mais j'ai aussi suivi les conseils d'un forum, notamment cette discussion :
Petites réflexions pour cyclocampeur débutant

Je vous conseille ce site, vous y trouverez des discussions sur les vélos couchés, sur les tricycles, sur les auto-constructions, sur les voyages, etc.

Voilà le contenu de mes bagages :

Nécessaire pour le linge :

Une bassine pour y faire tremper le linge, en fait je ne m'en suis servi qu'un fois et je ne l'ai pas trouvée pratique.

De la corde. En fait la plupart du temps, j'étale le linge sur ma tente, mais la corde peut aussi être utilisée pour accrocher quelque chose.

4 pinces à linge pour accrocher le linge à la tente (ou au fils) pendant qu'il sèche en cas de vent.

Nécessaire pour manger :

Un réchaud, je m'en sers pour le café et pour les doses de survie, la plupart du temps, je mange froid.

Une boite d'allumettes pour allumer le gaz.

Un briquet au cas où l'humidité rendrait les allumettes inutilisables.

Nécessaire de survie :

Une couverture de survie au cas où j'aurais un gros problème.

Une boussole, au cas où je serais vraiment perdu et que mon GPS n'aurait plus de batterie.

3 rations de survie, elles peuvent être utiles si on ne trouve pas de quoi se ravitailler.

Une bâche qui me sert au camping pour m'assoir et éviter l'humidité, mais elle pourrait m'être utile si j'avais besoin de faire du camping sauvage.


Nécessaire pour manger :

Une gamelle avec son manche, sa fourchette et sa cuillère.

Un couteau.

Des doses de café.

Des barres de céréales et des pâtes de fruits. J'évite de les utiliser, je m'en sers lorsque je n'ai plus rien d'autre à manger.

Nécessaire pour dormir :

Un petit matelas auto-gonflant. On s'habitue assez vite et ça évite de dormir trop mal.

Un duvet fin qui est assez chaud au dessus de 15 degrés.

Un sous duvet en soie qui doit être utilisé dans le duvet si les températures descendent au dessous de 15 degrés.

Une tente.

Bouchons Quiès, je ne peux pas dormir sans en camping.

Nécessaire pour le soleil :

Vêtements longs.

De la crème solaire indice 50, très utile mais pas suffisant pour se protéger du soleil. En revanche, ce n'est pas une solution idéale parce qu'on se met de la crème partout et avec la transpiration elle devient liquide, on en avale forcément et ça a très mauvais gout.

Des lunettes de soleil.

Une casquette.

Nécessaire pour la pluie :

Une bâche pour la pluie assez grande pour envelopper les bagages, c'est une sécurité supplémentaire parce que j'enveloppe tout dans des sacs poubelles.

Un vêtement pour la pluie, je n'emporte que le haut, les jambes peuvent supporter la pluie.

Nécessaire pour l'entretien du vélo :

Une pompe.
Kit de réparation des chambres à air.
Chambres à air.

Plaquettes de frein.

Un dérive chaine avec des maillons.

Toutes les clés utiles sur le tricycle.

Huile pour la chaine, c'est nécessaire vu le nombre de kilomètres et la pluie qu'on peut avoir.

Lingettes bébé, très efficace pour enlever les tâches de cambouis.

Nécessaire de toilette :

Serviette micro fibre et gant. Ce type de tissu sèche plus vite.

Des pansements.

Une solution antiseptique.

Une brosse à dents et du dentifrice.

Un savon de Marseille qui sert aussi à laver le linge.

Du papier toilette, tous les campings n'en ont pas.

Mouchoirs en papier.

Nécessaire pour le camping :

Une carte d'identité, elle est souvent demandée par le gérant du camping.

De l'argent liquide pour pouvoir payer le camping.

Nécessaire à ne pas oublier :

Une carte de crédit.

Carte vitale.
Médicaments.

Des lunettes de vue.

Nécessaire de sécurité :

Un ancien maillot jaune réfléchissant pour le poser sur les bagages.
Un maillot jaune réfléchissant au cas où j'aurais besoin d'être vu à pied.

Deux téléphones portables. Comme je ne prends pas le courant en camping, cela m'assure d'en avoir toujours un chargé en cas de problème.

Un casque.

Lumières avant et arrière. La lumière avant s'enlève et me sert pour m'éclairer dans la tente.

Divers :

Un panier en métal, il pèse un peu mais je le trouve pratique, grâce à des tendeurs je peux accrocher le duvet et le matelas sur ses côtés, je mets la tente et la bâche à l'intérieur et je bouche les trous avec d'autres éléments. Il suffit d'une courroie pour que le tout tienne bien au tricyle. Il me permet en outre de faire les courses.

Deux anti-vols, j'en ai pris deux parce que je suis resté une semaine au même endroit en m'absentant du camping. Le reste du temps, c'est peut-être un peu trop parce que la plupart du temps je ne trouve pas d'objet fixe auquel accrocher le tricycle.

Deux bouteilles d'eau de 1.5 litre pour avoir assez d'eau sur moi sans avoir à me soucier du ravitaillement.

Un bidon de 750 ml posé sur le porte bison à l'avant du tricycle.

Un compteur, il faut qu'il supporte la pluie.

Un GPS Edge 205, très utile si on a eu le temps d'y entrer son parcours, cela permet de confirmer sa route lorsqu'on a un doute.

Fiches plastifiées avec les détails du parcours.

Un appareil photo.

Deux sacoches.

Des vêtements pour le vélo et pour le civil. Chaussures pour le civil.

Un sac qui contient une poche d'eau vide, elle ne m'a jamais servi.

Toutes les cartes IGN utiles au parcours.

Une petite sacoche ventrale pour contenir l'appareil photo et tout ce que je veux toujours garder sur moi.

Des tendeurs pour accrocher tous les bagages, utile lorsqu'on veut pouvoir enlever facilement des choses au cours de la journée

Une courroie pour bien accrocher les bagages au tricycle.

Chaussures avec cales dans la semelle de façon à pouvoir marcher avec.

Des claquettes, très utiles pour se reposer les pieds.

Accumulateurs chargés.
Chargeur.
Alimentations pour les téléphones et le GPS.

mercredi 5 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 5/5

C'est ma dernière journée, j'ai mis le réveil un peu plus tard et je traine un peu au lit.
Je me lève vers 7h00.

J'entends comme un bruit de montgolfière qu'on gonfle, c'était bien ça, je me suis levé un poil trop tard, j'ai raté son décollage.

Mes voisins motards se sont levés un peu plus tôt que moi et vont partir juste avant moi, finalement le temps que je mets pour me préparer est peut-être normal.

Aux Rosiers sur Loire un camion va me couper la route en tournant, m'obligeant à m'arrêter, c'est mon premier incident du voyage.
Je pense qu'il m'a forcément vu, il devait vouloir tourner avant que le feu passe au rouge.

Je sens que je m'approche de chez moi, les paysages ont changé.


Pas grand chose à signaler, j'ai encore un peu de mal à trouver ma route à un endroit.
Aux Rairies je me trompe de route et je n'ai pas envie de faire demi tour, je pense trouver une route pour rejoindre mon itinéraire.
A ce moment une voiture me double lentement, elle tourne à droite, moi aussi, la voiture s'arrête dans un virage et le conducteur me regarde.
Je m'arrête à son niveau et on discute un bon moment, il est cycliste.
J'en profite pour lui demander si je vais rejoindre ma route, il me dit oui mais qu'il est préférable que je fasse demi tour.
C'est ce que je fais.

Petite pause à Loué pour dire bonjour et je repars.

Je suis impatient de rejoindre Conlie, je n'en suis pas loin, c'est au fond.


Bernay, je suis presque arrivé.


Enfin arrivé à Conlie.


J'arrive vers 18h30 chez moi.

mardi 4 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 4/5

J'ai eu un peu froid cette nuit, j'ai emporté un sac supplémentaire à mettre dans le duvet pour ce genre de situation mais je ne sais plus à quel endroit je l'ai rangé, et je n'ai pas envie de partir à sa recherche en pleine nuit.

Au lever, j'ai froid, mes vêtements ne sont pas encore secs, j'ai du mal.
Heureusement le soleil va arriver assez vite et me réchauffer.

Les paysages de la matinée ne sont pas superbes, heureusement, ce coup-ci j'ai le vent dans le dos.


Ca arrive de temps en temps, mais aujourd'hui j'ai eu le droit à beaucoup d'appels de phares des voitures arrivant en face avec un coucou des conducteurs.

J'arrive à 12h45 à une épicerie à Saint-Martin-de-Sanzay, juste avant la fermeture, le temps d'acheter du jambon et du pain, je me fais un sandwich que je vais bien apprécier.

Après une bonne pause, je repars en me dirigeant toujours au cap, malheureusement cela ne va pas fonctionner, il y a très peu de routes et je me retrouve sur les routes à grande circulation.
En essayant de les quitter je me retrouve sur une route qui termine en chemin.
Je me dis que vu la taille de la route avant le chemin il doit bien déboucher quelque part et en plus c'est plat, je tente.
En chemin je croise quelqu'un qui me confirme que le chemin débouche sur une autre route, je continue, mais en fait le chemin est très long et je me retrouve finalement presque à mon point de départ du midi, j'ai perdu pratiquement une heure.


Au cours de l'après-midi, je vais encore faire une erreur de parcours, je me retrouve à l'entrée de Thouars.


J'arrive enfin à Gennes, je commençais à trouver la journée longue.
A l'aller j'avais repéré un camping, je m'y arrête, ça m'évite le trois étoiles dans lequel j'avais campé.

Le camping est assez bien, il est bien situé, il y a les commerces à proximité et il est au bord de la Loire.
Il a juste un petit défaut, les sanitaires sont en hauteur, et je me serais bien passé de monter des escaliers après une journée de vélo.

Aujourd'hui, j'ai souffert du soleil, principalement à cause de la chaleur car ma peau est maintenant habituée, à un petit détail près.
Lorsque j'ai fabriqué mes baluchons avant le départ, j'ai oublié de garder une paire de chaussettes.
Comme j'ai vu que je pouvais rouler sans et que je n'avais pas envie de défaire mes baluchons j'ai continué comme ça.
Maintenant, j'ai de belles marques de soleil entre mes chaussures et les jambes de mon vêtement.

En me promenant, j'ai croisé un cyclotouriste en vélo droit avec ses bagages qui m'a demandé où était le camping.
Après lui avoir indiqué je le regarde partir, finalement je ne le trouve pas plus visible que moi et avec ses bagages il prend beaucoup de place en largeur.

D'ailleurs, il y a beaucoup de cyclistes dans ce camping, les gens doivent faire les bords de la Loire.

En attendant le soir j'ai pu prendre quelques photos du bord de la Loire.




Je commence à fatiguer et à trouver la route longue, je suis content d'arriver chez moi demain soir.

prix du camping : 6 euros 50

lundi 3 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 3/5

Je commence à me lever plus tard puisque je suis plus efficace à me préparer, de plus, je sais où est le camping d'arrivée et je connais à peu près la durée de mon trajet.

Une fois préparé, je monte sur le tricyle pour rejoindre le point d'eau afin de faire mes réserves.
C'est alors que je vois un homme à ma droite, une femme à ma gauche, je suis cerné.
En fait, ces inconnus veulent prendre une photo.

On discute un moment, je propose à l'homme de s'assoir sur le tricyle.
Je le prend en photo.
Ensuite je m'assois sur le tricyle et il me prend en photo.

Je pars plus tard que ce que j'avais prévu du coup.

Aujourd'hui lundi, pratiquement tous les commerces sont fermés.
On se rapproche de la fin de journée, je suis à la recherche de nourriture et d'un camping.
Je souhaite éviter celui que j'avais pris à l'aller.
Je me rapproche de plus en plus de ce camping sans en avoir trouvé d'autre, je commence à me résigner.
Je vois une superette, je m'arrête pour faire quelques courses que j'aurai bien du mal à accrocher sur mes bagages.

Juste avant le camping, je vois une femme arriver en face avec son téléphone portable en train de conduire ... son cheval.
Comme je me suis aperçu que les chevaux ont peur du tricycle, je préfère ralentir nettement, bien m'en a pris, parce que le cheval commence à paniquer et traverse la route.
La femme doit raccrocher pour essayer de reprendre le contrôle de de son cheval, comme quoi le téléphone n'est pas dangereux qu'au volant d'une voiture.
Elle me demande de parler au cheval pour le rassurer, elle fini par reprendre le contrôle et je peux continuer ma route.

Je m'arrête finalement au même camping qu'à l'aller, le camping de Chalandray.

Comme d'habitude, je prends ma douche, lave mes vêtements et les fais sécher.


Le camping est dans un bois, je me promène en attendant le soir.


Je suis un peu plus fatigué que les jours précédents.

dimanche 2 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 2/5

Lever 6h30.

La pluie s'est arrêtée.
J'ai mis moins de temps à me préparer que d'habitude.

Départ vers 8h00.

Je trouve plus facilement ma route qu'à l'aller, je me dirige maintenant au cap et en suivant les départementales, j'évite les trop petites routes.
Cette fois si, je ne me trompe pas et j'évite un détour que j'avais pris à l'aller.

La veille, j'ai oublié qu'on serait aujourd'hui dimanche, je n'ai pas prévu mon ravitaillement pour le soir.
J'arrive à Montbron vers 12h30, je vois un super marché mais il est sur le point de fermer.
Je fais une pause dans un bar restaurant.
Je demande un sandwich saucisson, on me demande si je veux du beurre, je trouve la question bizarre, je dis oui, j'ai bien fait parce que le sandwich ne contenait que du saucisson et du beurre, ça aurait été bien sec sinon.

Dans l'après-midi je dois traverser La Rochefoucauld, à cause des sens uniques, je ne peux pas prendre la même route qu'à l'aller. En essayant de ne pas trop m'en écarter, je tombe sur le Château de La Rochefoucauld.




La traversée se fera sans problème.

En route, je prend une photo, les paysages ont changé.


J'arrive à Aunac vers 16h00, avant d'aller au camping, je vais au centre bourg pour voir si un magasin est ouvert, j'en profite pour prendre quelques photos.


Pas de magasin ouvert, je vais au camping.
Il y a peu de monde.

Ma tente est mouillée, je l'étale au soleil pour la faire sécher.

L'après midi va être longue, je n'ai pas grand chose à faire.
Je sors le réchaud et me fait quelques cafés en attendant que la tente sèche.
Quand elle est sèche, je l'installe.

Quelqu'un passe en VTT, on discute un bout de temps.

Maintenant que tout est installé, je prend ma douche, lave mon linge et le fais sécher.

Arrive l'heure de manger, je suis obligé de piocher dans mes rations de survies.
C'est assez bon, pas super copieux, j'en mange deux sur les trois que j'ai emportées.
Finalement, ce n'est pas mal, le lendemain je n'aurai pas fin de la matinée.

A 20h30, les gérants du camping arrivent pour le paiement, ils sont anglais.
Le gérant me pause des questions sur le tricyle.

samedi 1 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 1/5

La veille, j'ai récupéré toutes mes affaires et installé tout pour vérifier que je n'oubliais rien et que je savais tout ranger sur le tricycle.
J'ai refais mes boudins de vêtements avec un peu de mal.
J'ai aussi dû faire de la couture, la couture d'une de mes sacoches ayant rendu l'âme.

Je suis un peu stressé parce qu'à l'aller, j'ai galéré et je sais que je dois changer de route pour ne pas avoir les mêmes problèmes.
Je m'attends à avoir du mal à trouver une route satisfaisante vu le temps qu'il m'avait fallu pour préparer cette partie de l'itinéraire.

Lever 7h00, départ à 8h15 sous le soleil.

Les gens ne sont pas encore trop levés et je traverse la ville sans problème pour rejoindre des routes peu fréquentées.
Finalement, après une semaine de régime spécial vacances, les jambes fonctionnent bien.

J'arrive assez rapidement à la première source d'inquiétude de la journée, je dois emprunter une route assez fréquentée pendant quelques kilomètres, je m'attends à rencontrer beaucoup de voitures, nous somme le 1er août.
En fait, il n'y aura pas beaucoup de circulation et tout se passe bien.

J'arrive près de l'autoroute, lieu de ma galère à l'aller, je décide de suivre la départementale qui passe sous l'autoroute. Cela me permet de reste à l'est de Trélissac mais m'obligera à prendre un petit morceau de nationale.

J'arrive à la nationale vers 12h00 dans le village de Antone-et_trigonant, il y a de la circulation mais les voitures ne roulent pas trop vite, je m'insère sans difficulté dans la circulation.
J'avais prévu de quitter cette route assez rapidement, mais les routes pour le faire ne m'inspirent pas confiance, finalement, je fais quelques kilomètres et j'arrive à Trélissac, heureusement, une route à l'entrée de la ville va dans la direction qui m'intéresse.

Je demande à quelqu'un pour confirmer si elle m'amènera bien où je le souhaite.
Il ne peut pas me certifier mais pense que oui, en voyant mon chargement, il me pause quelques questions, il fait aussi du vélo.
Je décide de tenter cette route. Pour choisir les routes à prendre aux carrefours je me fixe le Nord-Est comme direction et passer la colline comme but.
Je vais monter pendant plusieurs kilomètres, passer de l'autre côté de la colline et rejoindre la bonne route.

J'ai passé toutes les difficultés de la journée assez facilement.
Je prend une bonne pause avant Agonac.


J'arrive au camping de l'aller à Saint-Pierre-de-Côle vers 14h30, j'hésite à continuer, finalement je décide de m'arrêter.

Comme à l'aller, je suis bien reçu, il n'y a pas trop de place parce que le lendemain, c'est la fête au village.
Mes voisins sont intrigués par le tricycle et me pausent des questions.
Je leur propose d'essayer le tricycle, ils me disent qu'ils le feront le soir.

Je vais faire mes courses, prend une douche, lave mon linge et l'accroche à la tente pour le faire sécher (j'ai 4 pinces à linge dans mon chargement).

En attendant le soir, je pars faire un peu de marche. Je vois qu'un château n'est pas loin, j'y vais.
Il s'agit du château de Bruzac, il est en ruine.


Au retour je rejoins le chemin pédestre.
Je croise en sens inverse des adultes qui marchent les uns derrière les autres comme des zombies pour rejoindre un champ plein de tentes. Je suis un peu intrigué.

Finalement, mes voisins ne testeront pas le tricycle, une grosse pluie est arrivée dans la soirée et a duré toute la nuit.
C'est la première fois que je mange dans ma tente.

vendredi 24 juillet 2009

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Etape 5/5

Lever 6h00 pour un départ vers 8h00.

A mon départ, la gérante prend une photo.

Je m'attends à une journée difficile parce que j'ai eu du mal à préparer un itinéraire qui évite la circulation. Je vais devoir passer par des petites routes repérées avec Google Earth en espérant qu'elles existent. En général les routes les plus petites dans une zone vallonnée sont les plus pentues.
La veille, j'ai pris de quoi manger sur le vélo parce que je m'attends à dépenser des calories dans la journée. Il me reste des légumes que j'essaie de bien accrocher sur le tricycle pour qu'ils ne souffrent pas trop des secousses.

Avant Trélissac tout se passe à peu près bien même si je n'ai pas toujours pu suivre les routes prévues, elles n'existaient pas toutes.
Juste avant Trélissac j'avais réussi à récupérer la trace GPS mais je l'ai à nouveau perdue.
Je me retrouve dans la ville sur une grosse artère, je ne suis vraiment pas rassuré.
A un moment un automobiliste me gueule quelque chose que je n'ai pas compris.
J'arrive à retrouver la trace GPS, mais je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé, lorsque j'ai pris un tournant, la trace a été complètement déplacée.
Je suis dans une zone plus tranquille, je décide de m'arrêter et de regarder la carte.
Je suis à Boulazac, trop à l'ouest, il faut que j'aille à l'est pour passer l'autoroute à l'endroit prévu.
Je n'ai le choix qu'entre 3 routes, celle d'où je viens que je veux éviter à cause de la circulation, une qui mène à la nationale que je veux éviter, il me reste la troisième qui a l'air de bien monter.
Effectivement, je vais monter pendant quelques kilomètres mais je vais retomber sur ma trace GPS.
Je décide de la suivre consciencieusement car j'ai eu du mal à trouver la route qui me permettra de passer l'autoroute tout en m'éloignant de la circulation.
A un moment, j'arrive dans une énorme côte que j'ai bien du mal à monter, plus pentue, je ne passais pas.
Une fois la bascule faite, la route se rétrécie au fur et à mesure que je descends pour finalement se terminer en chemin de cailloux.
J'ai tellement eu de mal à monter la côte et à trouver la route que je décide de continuer.
Malheureusement le chemin commence à grimper et je suis obligé de descendre du tricycle car je patine.
Il ne me reste plus qu'à tirer ou pousser le tricycle.
Mais il est assez lourd et la direction m'empêche d'aller droit, j'ai vraiment beaucoup galéré.
J'ai quand même fini par m'en sortir mais il est hors de question que je passe par ici au retour.

une photo de la partie propre du chemin


Le reste du trajet va être plus simple même si parfois je ne vais pas pouvoir suivre le trace GPS et me trouver dans de sacrées côtes.



J'arrive par surprise au bugue, bien content.
Il me reste un morceau de ville à faire avant d'arriver au camping mais ça se passera bien.

Arrivée vers 16h00. Ouf je suis arrivé avant le mariage qui a lieu le lendemain.
Plus qu'à repasser les vêtements qui ont dû bien souffrir.

jeudi 23 juillet 2009

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Etape 4/5

Pluie et orage dans la nuit.
lever 6h00 pour essayer de partir tôt.

Je n'ai pas peur sur la route avec le tricycle, en revanche, en ville, je suis beaucoup moins rassuré, j'appréhende un peu la traversée de la Rochefoucauld.
Finalement, la traversée de la ville se fait bien.

Pause à Montbron.



Je vais perdre du temps à Nontron et ça grimpe sérieusement, on est dans le Périgord.
Je vais enfin entendre la fameuse phrase lue sur les forums "fainéant", je n'ai pas bien entendu, je voulais parler au gars mais il était hors de ma vue à cause des bagages.
Non seulement, j'ai perdu du temps, mais en plus un orage a éclaté.
Bien que mes bagages soient enveloppés dans des sacs poubelle, je les couvre avec une bâche pour m'assurer de les garder au sec.
Je mets mon haut imperméable, je suis protégé de la pluie mais je mouille de l'intérieur à cause de la transpiration.
Il y a une longue côte à la sortie de la ville.
Je vais rouler une heure sous la pluie. Est ce là que mon compteur rend l'âme ?

En fin de journée, un autre orage arrive, juste à ce moment, je vois un camping, je m'arrête, la gérante me propose de m'abriter chez elle, heureusement parce que beaucoup d'eau est tombée d'un coup, c'est peut-être finalement là que mon compteur a rendu l'âme.

Je suis arrivé à Saint Pierre de Cole.


Il me reste encore des kilomètres à faire le lendemain.
Une superette est à côté du camping.
Le camping est vraiment agréable et les gérants sympathiques.

Prix du camping : 4 euros 20

mercredi 22 juillet 2009

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Etape 3/5

Lever 6h30.
Il y a eu de la pluie et de l'orage dans la nuit, tant que c'est la nuit, ça va. La tente est bien étanche.

Normalement, c'est mon avant dernier jour de voyage. Il faut que j'essaie de rattraper mon retard et si possible prendre de l'avance. Comme la veille je vais mettre un temps fou à tout ranger, je prends le départ vers 8h30.

Petite pause à Sanxay.


Je vais encore souffrir du soleil. l'après-midi je suis obligé de faire des pauses régulièrement parce que mes pieds chauffent.

A un moment, je suis un peu perdu dans un village, je demande des renseignements à une charmante demoiselle, juste après, une femme qui m'a vu passer plusieurs fois me propose son aide.

L'heure commence à avancer et je n'ai pas vu beaucoup de campings sur ma route. Je n'ai pas trop envie de dévier de ma route pour en trouver un.
Je passe à Aunac et je vois un camping municipal, je décide de m'arrêter.

Le camping est un peu désert et à l'écart du village mais il est très agréable.
Personne à l'accueil (il faut attendre 20h30 pour payer) et les emplacements ne sont pas marqués, je m'installe.

Une fois la tente plantée et les affaires rangées dedans, je retourne dans le village en tricycle, j'avais repéré une épicerie en passant.

Comme d'habitude, douche, lavage du linge, dîner.

Je regarde mes cartes pour connaître la distance qu'il me reste à parcourir, il va certainement me falloir couper la dernière étape en deux.

Ce camping confirme ce que je pensais jusqu'à maintenant, je préfère les campings municipaux.

Tente installée, linge en train de sécher et repas en cours (la bière c'est exceptionnel).


Peut-être qu'avec une canne à pêche je n'aurai pas eu à faire les courses.


Prix du camping : 3 euros 50

mardi 21 juillet 2009

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Etape 2/5

Lever, 6h30.
Je n'ai pu dormir que vers minuit et j'ai mal dormi.

Les vêtements lavés la veille ne sont pas secs, je vais mettre ceux du bas, c'est supportable et ils sècheront vite, en revanche pour le haut, j'en prends un sec.

Je vais mettre un temps fou pour tout ranger dans les sacoches et remballer la tente, je ne vais partir que vers 8h30.

Les paysages de cette journée ne sont pas les plus beaux à mon goût, de plus, je vais traverser une zone perdue avec peu d'indications, je vais être obligé d'utiliser un peu le GPS.

Je ne prends pas de photos, ce n'est pas très pratique. L'appareil photo est dans une sacoche ventrale, il faut que je le sorte, ensuite, il faut que je prenne la photo et que je range l'appareil, tout ça en gardant une main pour diriger le tricycle car il est sensible. Pour le prochain voyage, il faudra que je trouve une meilleure solution.

Vers 16h00, j'arrive à Thénezay, je demande à quelques personnes pour un camping mais personne ne sait, je vais dans un bar pour demander. La propriétaire va bien m'aider, il devrait y avoir un camping sur ma route à Chalandray (10 kilomètres à faire).
Je tente, et je tombe bien sur un camping.

Le camping est un peu loin de tout, je ne sors pas pour aller faire des courses, il me reste du thon et des tomates de la veille, les tomates on mal vécu le voyage.

Le camping est en forêt, il y a pas mal de place, je ne serai pas dérangé par un micro. Il est tenu par des anglais, les campeurs ont l'air étrangers pour la majorité. Il y a une piscine mais je n'ai pas de maillot.

Le soleil chauffe beaucoup et même avec la crème protection 50 renouvelée souvent, ma peau souffre.

Comme d'habitude, je prends une douche, lave mon linge à la main et mange avant de me coucher.
Chez moi, j'ai toujours du mal à dormir mais là me coucher à 21h00 ne me cause pas le moindre problème.

J'ai un tout petit peu de retard sur mon programme, je le rattraperai peut-être le lendemain.
Avec le tricycle chargé, je n'avance pas très vite, de plus la moindre erreur de trajet me fait vite perdre du temps.

prix du camping : 12 euros 45

lundi 20 juillet 2009

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Etape 1/5

Départ prévu à 8h00.
Finalement, n'étant pas content de mon chargement, j'ai fait des aménagements et je ne pars qu'à 9h00 de Conlie.

Il fait beau, ça devrait être une bonne journée.
Sur le bord de la route, quelqu'un que je connais, salut au passage.

Pour l'instant, je suis sur des routes que je connais en vélo droit.
Pause à Loué pour dire bonjour à ma mère et son compagnon.
Vérification du compteur, 25 km, bizarre, je pensais en avoir fait 20 ...

Maintenant, c'est vraiment parti, direction Vallon, puis passage par une belle côte avant Pirmil, ça passe bien.

A Malicorne, je croise une femme avec son bébé enthousiasmée par le tricycle, coucou au bébé.

Après Malicorne, dans une côte montée à lente allure, je croise une femme à pied qui me parle.
Elle commence par me dire qu'elle trouvait qu'on ne me voyait pas beaucoup, ensuite, on discute un peu.
Elle pensait que les tricycles étaient pour les personnes handicapées.

Première pause pour manger quelques barres de céréales et boire.



Je veux rattraper mon retard du matin, du coup, je fait le minimum de pause.
L'après-midi je pense à me mettre de la crème pour me protéger du soleil (peut-être un peu tard).

J'arrive à Beaufort vers 16h00, l'heure de commencer à chercher un camping, je vois deux personnes en train de discuter, elle m'indiquent un camping sur ma route au Rosiers sur Loire.

J'arrive là bas vers 17h00, je choisi mon emplacement, monte la tente, mets tous mes bagages dedans et repars en tricycle faire des courses pour manger.
En attachant mon tricycle, un homme me parle, on discute un peu. Il trouve bizarre que j'attache mon tricycle, personne ne devrait le voler d'après lui.

Une fois revenu au camping le prend une douche et fais ma lessive (à la main avec un savon de Marseille).
Comme ce n'est pas toujours très pratique de tendre un fil à linge, je fais sécher mon linge en le posant sur la tente.


J'ai attrapé des coups de soleil ... Heureusement, je roule avec des vêtements longs.

J'ai fait le choix de ne pas emporter de livre à cause de la place, mais je le regrette maintenant, je n'ai pas grand chose à faire.

Je suis assez fatigué mais je me force à attendre une heure raisonnable avant de manger et de me coucher.

Tien, mon compteur indique trop de kilomètres, ah oui, j'ai oublié de changer le numéro du vélo.

Pour bien dormir, je mets des bouchons dans les oreilles, malheureusement, ma tente est à côté d'un barnum, et justement ce soir, une soirée loto est organisée et les numéros sont annoncés au micro.
Je ne pourrai pas dormir avant minuit, c'est décidé, au retour j'évite ce camping.

prix du camping : 15 euros

En tricycle couché de Conlie au Bugue - Préparation

Projet initial

Un couple d'amis se mariant au Bugue, j'ai décidé d'y aller en tricycle et d'y prendre quelques vacances sur place avec d'autres amis.
J'ai prévu un aller sur 1 semaine, deux semaines de vacances au Bugue et 1 semaine pour rentrer.
Si je rencontre des difficultés à l'aller, je peux rogner sur les vacances, de même, si j'ai des doutes pour le retour.

Projet réel

Je suis tombé malade juste avant le départ, je n'ai pas dû être malade comme ça depuis 15 ans. J'ai été cloué au lit, ce qui m'a forcé à décaler mon départ.
Finalement, je suis parti le lundi, pas super en forme et encore sous traitement antibiotique. Je n'avais plus que 5 jour au maximum pour faire le trajet.

Préparation

Trajet

Pour préparer le trajet, j'ai commencé par acheter les différentes cartes TOP 100 IGN qui me permettront de couvrir le trajet.
Finalement, je n'en utiliserai que 4 sur les 7 commandées :
040 Niort - Angoulême
048 Perigueux - Tulle
125 Angers - Laval
132 Cholet - Niort

Les couleurs des routes me sont très utiles pour connaitre la fréquentation et savoir par où ne pas passer.

Ensuite, pour préparer l'itinéraire, j'alterne entre les cartes, Google maps et Google earth.
J'essaie de prévoir des journées de 110 km. La dernière journée étant plus grande puisque le camping est déjà réservé.
Au final, j'obtiens un parcours sur 4 jours plutôt en arc de cercle.
La préparation de l'itinéraire est assez longue mais je préfère y passer du temps pour éviter les grosses villes et les routes fréquentées.

De façon à suivre ce parcours, je prépare des fiches plastifiées qui contiennent le maximum de détails.
Parfois, je suis obligé de passer par des coins assez perdus et les indications se font rares.
Pour palier ce problème, j'utilise mon GPS, le EDGE 205 de Garmin.

Le GPS n'est pas prévu pour suivre un itinéraire préparé à l'avance.
Je me suis fait un programme qui me permet de contourner ce problème, il me permet de convertir un fichier kml (de google earth) en un fichier qui simule la sauvegarde d'une trace du GPS et qui est importable par celui-ci.

Ces traces GPS sont plutôt destinées à m'aider en cas de doute, ne prenant pas le courant en camping, le GPS doit tenir tout le voyage et j'en aurai certainement besoin pour la dernière journée.

Partie 1 sur Google Maps
Partie 2 sur Google Maps
Partie 3 sur Google Maps
Partie 4 sur Google Maps


Aménagement du tricycle

Avant de faire ce voyage, j'en ai fait un premier qui m'a servi de test, il m'a mené de Conlie à Villepreux pour rendre visite à des amis. J'ai pu en tirer des conclusions.

Une des choses que je voulais, c'était emporter assez d'eau de façon à ne pas me soucier trop de mon ravitaillement au cours de la journée. Je voulais donc mettre 1 bouteille de 1,5 litre dans chaque sacoche. En comptant le bidon à l'avant, j'emporte presque 4 litres d'eau.

Pour le mariage et pour rester sur place, je devais aussi emporter plus de vêtements que lors de mon test. Je n'ai pas eu le temps d'acheter les sacoches de côté, mais je m'en suis inspiré pour charger le tricycle.
J'ai fait deux boudins avec mes vêtements, chaque boudin était constitué d'un T-Shirt bourré de vêtements et fermé au deux bouts.

Les sacoches étant assez petites, j'ajoute un panier au dessus qui permet notamment de contenir la tente. Avec de petits tendeurs j'y accroche aussi le matelas et le sac de couchage.
De gros tendeurs me permettent d'accrocher le tout et d'y ajouter d'autres choses.
Il faut faire attention à ne pas mettre de choses trop lourdes en hauteur sinon le tricycle devient désagréable à conduire.

Photo arrière du tricycle chargé.

Photo avant du tricycle chargé.