vendredi 4 septembre 2009

En tricycle couché Bugue <-> Conlie - Sommaire

Récit de mon premier grand voyage en tricycle couché (ou bent trike).

Une boucle qui relie deux villages de France, Conlie (Sarthe) et le Bugue (Dordogne).


Ce récit est constitué de 13 articles.

Dans le premier article, je décris la préparation de l'itinéraire (environ 1100 km) et du tricyle.

Les 5 articles suivants sont consacrés au compte rendu de chaque journée du voyage aller (du 20 au 24 juillet 2009) durant lequel j'ai traversé 3 régions (Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine) et 6 départements (Sarthe, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Dordogne).

20 juillet : De Conlie aux Rosiers sur Loire.
21 juillet : Des Rosiers sur Loire à Chalandray.
22 juillet : De Chalandray à Aunac.
23 juillet : De Aunac à Saint Pierre de Côle.
24 juillet : De Saint Pierre de Côle au Bugue.

Après une semaine de repos, j'ai effectué le voyage retour (du 1 au 5 août 2009) que je décris dans les 5 articles qui suivent.

1 août : Du Bugue à Saint Pierre de Côle.
2 août : De Saint Pierre de Côle à Aunac.
3 août : De Aunac à Chalendray.
4 août : De Chalendray à Gennes.
5 août : de Gennes à Conlie.

Tout ce voyage n'aurait pas été possible sans tout ce matériel.

Enfin, je termine par un article de conclusion.

mercredi 2 septembre 2009

En tricycle couché Conlie <-> Le Bugue - Conclusions

Voilà, mon premier "grand" voyage en tricycle couché est terminé, il est temps d'en tirer des conclusions.

Quelques points à noter


Les différentes personnes auxquelles je me suis adressé pendant le voyage ont toutes été très agréables.
J'ai été très surpris d'être pris en photo.
J'ai souvent eu des appels de phares ou des coups de klaxon, mais à chaque fois c'était pour que je vois le coucou que me faisait le conducteur de la voiture.
Plusieurs personnes sont venues me poser des questions, la question qui revenait le plus souvent était au sujet de la visibilité sur la route.

A ce propos, les premières fois où j'ai utilisé le tricycle, j'avais peur mais je me suis vite aperçu que les voitures faisaient beaucoup plus attention à moi que lorsque je suis en vélo droit.
Elles ralentissent de loin (ce qui montre que je suis visible) et me laissent beaucoup de place quand elles doublent.
Lorsqu'il y a des obstacles sur la route et que je suis censé laisser la place au véhicule arrivant en face, on me laisse souvent passer. De même, lorsque je veux tourner à gauche, il arrive que les voitures venant en face me laissent passer.
Finalement, je me sens en sécurité, mais j'évite quand même les routes à grosse fréquentation.
J'apporte quand même un bémol, il existe un situation où je ne suis pas rassuré. Il s'agit des artères et des ronds points dans les villes, je ne me sens pas en sécurité, d'ailleurs à chaque fois que j'ai été dans une telle situation, un conducteur m'a crié quelque choses (je n'ai pas compris) par la fenêtre de sa voiture.

Je suis très content des chambres à air et des pneus fournis avec le tricycle, je n'ai eu aucune crevaison et la pression est bien conservée.

Problèmes physiques


Seulement deux problèmes à signaler. J'ai réussi à éviter les frottements des vêtements.

Le principal problème que j'ai rencontré est une perte de sensibilité au niveau des doigts de pieds.
J'ai constaté cette perte de sensibilité à la fin de la première semaine de voyage. Au début, je mettais ça sur le fait qu'en cas de grosse chaleur, les pieds sont parfois brulants et obligent à faire des pauses. Quelques semaines après, la sensibilité n'étant pas encore totalement revenue, je trouve que cela ressemble plutôt au syndrome du canal carpien mais au niveau du pied. Après en avoir discuté avec mon médecin, il semble que je sois sur la bonne piste.

L'autre problème concerne le soleil. Le tricycle couché est en gros une chaise longue avec des roues, c'est un peu comme si on passait sa journée à bronzer.
Malgré la crème indice 50, j'ai attrapé des coups de soleil. Peut-être que je l'ai mise un peu trop tard le premier jour. Au retour ma peau était habituée mais je sentais quand même le soleil frapper.

Conclusions


Il est important de bien préparer le chargement.
Suivant la répartition des masses, le tricyle peut être difficile à conduire, il suffit parfois de peu pour passer d'une conduite agréable à une conduite périlleuse, surtout dans les descentes.
Le rangement des différentes affaires doit être fait de façon à pouvoir tout remettre facilement en place de façon à ne pas perdre trop de temps le matin.
Il faut des sacoches solides, la couture d'une de mes sacoches a commencé à lâcher au cours de la première semaine.
Je pense acheter d'autres sacoches, certainement étanches, avec un plus grand volume pour le porte bagages. Je devrais aussi acheter des sacoches qui se mettent sur les côtés du siège pour remplacer mes baluchons.

Il faut que je trouve un système pour prendre des photos facilement. Actuellement c'est assez difficile parce que la direction du tricyle est très sensible, je dois toujours garder une main dessus, cela rend difficile la sortie de l'appareil, la prise de photo et le rangement.

Il faut que je puisse garder des aliments avec moi, actuellement, je suis obligé de faire les courses tous les soirs. Si je veux manger tranquillement le midi aussi.
Cela permettrait aussi d'avoir des réserves pour le dimanche et le lundi puisque beaucoup de commerçants sont fermés.

On trouve assez facilement des campings avec des places libres.
Pour les campings 3 étoiles, l'accueil était assuré jusqu'à 21h00, pour les campings municipaux, cela varie mais on doit de toutes façons pouvoir s'installer et payer le matin avant de partir.
On peut avoir à dévier de son parcours pour trouver un camping, cela peut être embêtant si on a un horaire à respecter.

Les vêtements lavés et essorés à la main n'ont pas le temps de sécher complètement pour le lendemain. Pour le bas du corps, on peut les enfiler quand même, ils sècheront vite mais pour le haut, il faut alterner.

Ma vitesse de déplacement était assez lente en raison du poids de mes bagages cumulé avec mon propre poids. L'idéal serait de perdre du poids avant le prochain voyage de façon à avancer plus vite et à moins sentir l'accumulation des côtes surtout que mes bagages seront encore plus lourds, j'emmènerai un livre et un cahier.

Je ne sais toujours pas quoi faire de mon casque.
Je ne l'ai pas mis, il est gênant à cause du repose tête, en revanche, dans certaines descentes je me dis qu'il aurait mieux fallu l'avoir.
En effet, j'ai des freins à disque sur le tricyle, ils freinent très bien mais provoquent du steering, à tel point que je prends les virages en freinant plus d'un côté que de l'autre en fonction du sens du virage. Cela devient dangereux lorsqu'on doit freiner en urgence à cause d'un trou dans la chaussée, le temps de bien équilibrer le freinage des deux côtés le tricycle louvoie, mouvement qui est accentué par le poids des bagages.

Préparer un itinéraire est assez difficile.
Je cherche à éviter les routes à grosse circulation, c'est parfois assez compliqué parce que les routes sont souvent prévues pour les voitures.
Si on prend des routes qui passent par des coins perdus pour éviter la circulation, on est confronté à des difficultés pour suivre l'itinéraire parce que les signalisations manquent parfois.
Vu la vitesse de déplacement, toute erreur peut faire perdre beaucoup de temps.

Je suis assez content de mon voyage, tout s'est bien passé.
Je sentais quand même le stress lors des premières journées de voyage, mais une fois habitué, je n'avais plus envie de m'arrêter.
L'idéal est quand même de ne pas avoir d'horaire à respecter de façon à pouvoir profiter au maximum du voyage. La prochaine fois j'essaierai de ne pas en avoir de façon à rester à certains endroits le temps de visiter ou flâner.
Au retour, je sentais la fatigue s'accumuler et je fus content d'arriver et de laisser le tricyle de côté.
Maintenant, je ressens à nouveau le besoin de partir. Je n'ai plus qu'à réfléchir au prochain voyage.

mardi 25 août 2009

En tricycle couché Conlie <-> Le Bugue - Chargement

Pour préparer mes bagages, je me suis demandé ce qui me serait nécessaire, mais j'ai aussi suivi les conseils d'un forum, notamment cette discussion :
Petites réflexions pour cyclocampeur débutant

Je vous conseille ce site, vous y trouverez des discussions sur les vélos couchés, sur les tricycles, sur les auto-constructions, sur les voyages, etc.

Voilà le contenu de mes bagages :

Nécessaire pour le linge :

Une bassine pour y faire tremper le linge, en fait je ne m'en suis servi qu'un fois et je ne l'ai pas trouvée pratique.

De la corde. En fait la plupart du temps, j'étale le linge sur ma tente, mais la corde peut aussi être utilisée pour accrocher quelque chose.

4 pinces à linge pour accrocher le linge à la tente (ou au fils) pendant qu'il sèche en cas de vent.

Nécessaire pour manger :

Un réchaud, je m'en sers pour le café et pour les doses de survie, la plupart du temps, je mange froid.

Une boite d'allumettes pour allumer le gaz.

Un briquet au cas où l'humidité rendrait les allumettes inutilisables.

Nécessaire de survie :

Une couverture de survie au cas où j'aurais un gros problème.

Une boussole, au cas où je serais vraiment perdu et que mon GPS n'aurait plus de batterie.

3 rations de survie, elles peuvent être utiles si on ne trouve pas de quoi se ravitailler.

Une bâche qui me sert au camping pour m'assoir et éviter l'humidité, mais elle pourrait m'être utile si j'avais besoin de faire du camping sauvage.


Nécessaire pour manger :

Une gamelle avec son manche, sa fourchette et sa cuillère.

Un couteau.

Des doses de café.

Des barres de céréales et des pâtes de fruits. J'évite de les utiliser, je m'en sers lorsque je n'ai plus rien d'autre à manger.

Nécessaire pour dormir :

Un petit matelas auto-gonflant. On s'habitue assez vite et ça évite de dormir trop mal.

Un duvet fin qui est assez chaud au dessus de 15 degrés.

Un sous duvet en soie qui doit être utilisé dans le duvet si les températures descendent au dessous de 15 degrés.

Une tente.

Bouchons Quiès, je ne peux pas dormir sans en camping.

Nécessaire pour le soleil :

Vêtements longs.

De la crème solaire indice 50, très utile mais pas suffisant pour se protéger du soleil. En revanche, ce n'est pas une solution idéale parce qu'on se met de la crème partout et avec la transpiration elle devient liquide, on en avale forcément et ça a très mauvais gout.

Des lunettes de soleil.

Une casquette.

Nécessaire pour la pluie :

Une bâche pour la pluie assez grande pour envelopper les bagages, c'est une sécurité supplémentaire parce que j'enveloppe tout dans des sacs poubelles.

Un vêtement pour la pluie, je n'emporte que le haut, les jambes peuvent supporter la pluie.

Nécessaire pour l'entretien du vélo :

Une pompe.
Kit de réparation des chambres à air.
Chambres à air.

Plaquettes de frein.

Un dérive chaine avec des maillons.

Toutes les clés utiles sur le tricycle.

Huile pour la chaine, c'est nécessaire vu le nombre de kilomètres et la pluie qu'on peut avoir.

Lingettes bébé, très efficace pour enlever les tâches de cambouis.

Nécessaire de toilette :

Serviette micro fibre et gant. Ce type de tissu sèche plus vite.

Des pansements.

Une solution antiseptique.

Une brosse à dents et du dentifrice.

Un savon de Marseille qui sert aussi à laver le linge.

Du papier toilette, tous les campings n'en ont pas.

Mouchoirs en papier.

Nécessaire pour le camping :

Une carte d'identité, elle est souvent demandée par le gérant du camping.

De l'argent liquide pour pouvoir payer le camping.

Nécessaire à ne pas oublier :

Une carte de crédit.

Carte vitale.
Médicaments.

Des lunettes de vue.

Nécessaire de sécurité :

Un ancien maillot jaune réfléchissant pour le poser sur les bagages.
Un maillot jaune réfléchissant au cas où j'aurais besoin d'être vu à pied.

Deux téléphones portables. Comme je ne prends pas le courant en camping, cela m'assure d'en avoir toujours un chargé en cas de problème.

Un casque.

Lumières avant et arrière. La lumière avant s'enlève et me sert pour m'éclairer dans la tente.

Divers :

Un panier en métal, il pèse un peu mais je le trouve pratique, grâce à des tendeurs je peux accrocher le duvet et le matelas sur ses côtés, je mets la tente et la bâche à l'intérieur et je bouche les trous avec d'autres éléments. Il suffit d'une courroie pour que le tout tienne bien au tricyle. Il me permet en outre de faire les courses.

Deux anti-vols, j'en ai pris deux parce que je suis resté une semaine au même endroit en m'absentant du camping. Le reste du temps, c'est peut-être un peu trop parce que la plupart du temps je ne trouve pas d'objet fixe auquel accrocher le tricycle.

Deux bouteilles d'eau de 1.5 litre pour avoir assez d'eau sur moi sans avoir à me soucier du ravitaillement.

Un bidon de 750 ml posé sur le porte bison à l'avant du tricycle.

Un compteur, il faut qu'il supporte la pluie.

Un GPS Edge 205, très utile si on a eu le temps d'y entrer son parcours, cela permet de confirmer sa route lorsqu'on a un doute.

Fiches plastifiées avec les détails du parcours.

Un appareil photo.

Deux sacoches.

Des vêtements pour le vélo et pour le civil. Chaussures pour le civil.

Un sac qui contient une poche d'eau vide, elle ne m'a jamais servi.

Toutes les cartes IGN utiles au parcours.

Une petite sacoche ventrale pour contenir l'appareil photo et tout ce que je veux toujours garder sur moi.

Des tendeurs pour accrocher tous les bagages, utile lorsqu'on veut pouvoir enlever facilement des choses au cours de la journée

Une courroie pour bien accrocher les bagages au tricycle.

Chaussures avec cales dans la semelle de façon à pouvoir marcher avec.

Des claquettes, très utiles pour se reposer les pieds.

Accumulateurs chargés.
Chargeur.
Alimentations pour les téléphones et le GPS.

mercredi 5 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 5/5

C'est ma dernière journée, j'ai mis le réveil un peu plus tard et je traine un peu au lit.
Je me lève vers 7h00.

J'entends comme un bruit de montgolfière qu'on gonfle, c'était bien ça, je me suis levé un poil trop tard, j'ai raté son décollage.

Mes voisins motards se sont levés un peu plus tôt que moi et vont partir juste avant moi, finalement le temps que je mets pour me préparer est peut-être normal.

Aux Rosiers sur Loire un camion va me couper la route en tournant, m'obligeant à m'arrêter, c'est mon premier incident du voyage.
Je pense qu'il m'a forcément vu, il devait vouloir tourner avant que le feu passe au rouge.

Je sens que je m'approche de chez moi, les paysages ont changé.


Pas grand chose à signaler, j'ai encore un peu de mal à trouver ma route à un endroit.
Aux Rairies je me trompe de route et je n'ai pas envie de faire demi tour, je pense trouver une route pour rejoindre mon itinéraire.
A ce moment une voiture me double lentement, elle tourne à droite, moi aussi, la voiture s'arrête dans un virage et le conducteur me regarde.
Je m'arrête à son niveau et on discute un bon moment, il est cycliste.
J'en profite pour lui demander si je vais rejoindre ma route, il me dit oui mais qu'il est préférable que je fasse demi tour.
C'est ce que je fais.

Petite pause à Loué pour dire bonjour et je repars.

Je suis impatient de rejoindre Conlie, je n'en suis pas loin, c'est au fond.


Bernay, je suis presque arrivé.


Enfin arrivé à Conlie.


J'arrive vers 18h30 chez moi.

mardi 4 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 4/5

J'ai eu un peu froid cette nuit, j'ai emporté un sac supplémentaire à mettre dans le duvet pour ce genre de situation mais je ne sais plus à quel endroit je l'ai rangé, et je n'ai pas envie de partir à sa recherche en pleine nuit.

Au lever, j'ai froid, mes vêtements ne sont pas encore secs, j'ai du mal.
Heureusement le soleil va arriver assez vite et me réchauffer.

Les paysages de la matinée ne sont pas superbes, heureusement, ce coup-ci j'ai le vent dans le dos.


Ca arrive de temps en temps, mais aujourd'hui j'ai eu le droit à beaucoup d'appels de phares des voitures arrivant en face avec un coucou des conducteurs.

J'arrive à 12h45 à une épicerie à Saint-Martin-de-Sanzay, juste avant la fermeture, le temps d'acheter du jambon et du pain, je me fais un sandwich que je vais bien apprécier.

Après une bonne pause, je repars en me dirigeant toujours au cap, malheureusement cela ne va pas fonctionner, il y a très peu de routes et je me retrouve sur les routes à grande circulation.
En essayant de les quitter je me retrouve sur une route qui termine en chemin.
Je me dis que vu la taille de la route avant le chemin il doit bien déboucher quelque part et en plus c'est plat, je tente.
En chemin je croise quelqu'un qui me confirme que le chemin débouche sur une autre route, je continue, mais en fait le chemin est très long et je me retrouve finalement presque à mon point de départ du midi, j'ai perdu pratiquement une heure.


Au cours de l'après-midi, je vais encore faire une erreur de parcours, je me retrouve à l'entrée de Thouars.


J'arrive enfin à Gennes, je commençais à trouver la journée longue.
A l'aller j'avais repéré un camping, je m'y arrête, ça m'évite le trois étoiles dans lequel j'avais campé.

Le camping est assez bien, il est bien situé, il y a les commerces à proximité et il est au bord de la Loire.
Il a juste un petit défaut, les sanitaires sont en hauteur, et je me serais bien passé de monter des escaliers après une journée de vélo.

Aujourd'hui, j'ai souffert du soleil, principalement à cause de la chaleur car ma peau est maintenant habituée, à un petit détail près.
Lorsque j'ai fabriqué mes baluchons avant le départ, j'ai oublié de garder une paire de chaussettes.
Comme j'ai vu que je pouvais rouler sans et que je n'avais pas envie de défaire mes baluchons j'ai continué comme ça.
Maintenant, j'ai de belles marques de soleil entre mes chaussures et les jambes de mon vêtement.

En me promenant, j'ai croisé un cyclotouriste en vélo droit avec ses bagages qui m'a demandé où était le camping.
Après lui avoir indiqué je le regarde partir, finalement je ne le trouve pas plus visible que moi et avec ses bagages il prend beaucoup de place en largeur.

D'ailleurs, il y a beaucoup de cyclistes dans ce camping, les gens doivent faire les bords de la Loire.

En attendant le soir j'ai pu prendre quelques photos du bord de la Loire.




Je commence à fatiguer et à trouver la route longue, je suis content d'arriver chez moi demain soir.

prix du camping : 6 euros 50

lundi 3 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 3/5

Je commence à me lever plus tard puisque je suis plus efficace à me préparer, de plus, je sais où est le camping d'arrivée et je connais à peu près la durée de mon trajet.

Une fois préparé, je monte sur le tricyle pour rejoindre le point d'eau afin de faire mes réserves.
C'est alors que je vois un homme à ma droite, une femme à ma gauche, je suis cerné.
En fait, ces inconnus veulent prendre une photo.

On discute un moment, je propose à l'homme de s'assoir sur le tricyle.
Je le prend en photo.
Ensuite je m'assois sur le tricyle et il me prend en photo.

Je pars plus tard que ce que j'avais prévu du coup.

Aujourd'hui lundi, pratiquement tous les commerces sont fermés.
On se rapproche de la fin de journée, je suis à la recherche de nourriture et d'un camping.
Je souhaite éviter celui que j'avais pris à l'aller.
Je me rapproche de plus en plus de ce camping sans en avoir trouvé d'autre, je commence à me résigner.
Je vois une superette, je m'arrête pour faire quelques courses que j'aurai bien du mal à accrocher sur mes bagages.

Juste avant le camping, je vois une femme arriver en face avec son téléphone portable en train de conduire ... son cheval.
Comme je me suis aperçu que les chevaux ont peur du tricycle, je préfère ralentir nettement, bien m'en a pris, parce que le cheval commence à paniquer et traverse la route.
La femme doit raccrocher pour essayer de reprendre le contrôle de de son cheval, comme quoi le téléphone n'est pas dangereux qu'au volant d'une voiture.
Elle me demande de parler au cheval pour le rassurer, elle fini par reprendre le contrôle et je peux continuer ma route.

Je m'arrête finalement au même camping qu'à l'aller, le camping de Chalandray.

Comme d'habitude, je prends ma douche, lave mes vêtements et les fais sécher.


Le camping est dans un bois, je me promène en attendant le soir.


Je suis un peu plus fatigué que les jours précédents.

dimanche 2 août 2009

En tricycle couché du Bugue à Conlie - Etape 2/5

Lever 6h30.

La pluie s'est arrêtée.
J'ai mis moins de temps à me préparer que d'habitude.

Départ vers 8h00.

Je trouve plus facilement ma route qu'à l'aller, je me dirige maintenant au cap et en suivant les départementales, j'évite les trop petites routes.
Cette fois si, je ne me trompe pas et j'évite un détour que j'avais pris à l'aller.

La veille, j'ai oublié qu'on serait aujourd'hui dimanche, je n'ai pas prévu mon ravitaillement pour le soir.
J'arrive à Montbron vers 12h30, je vois un super marché mais il est sur le point de fermer.
Je fais une pause dans un bar restaurant.
Je demande un sandwich saucisson, on me demande si je veux du beurre, je trouve la question bizarre, je dis oui, j'ai bien fait parce que le sandwich ne contenait que du saucisson et du beurre, ça aurait été bien sec sinon.

Dans l'après-midi je dois traverser La Rochefoucauld, à cause des sens uniques, je ne peux pas prendre la même route qu'à l'aller. En essayant de ne pas trop m'en écarter, je tombe sur le Château de La Rochefoucauld.




La traversée se fera sans problème.

En route, je prend une photo, les paysages ont changé.


J'arrive à Aunac vers 16h00, avant d'aller au camping, je vais au centre bourg pour voir si un magasin est ouvert, j'en profite pour prendre quelques photos.


Pas de magasin ouvert, je vais au camping.
Il y a peu de monde.

Ma tente est mouillée, je l'étale au soleil pour la faire sécher.

L'après midi va être longue, je n'ai pas grand chose à faire.
Je sors le réchaud et me fait quelques cafés en attendant que la tente sèche.
Quand elle est sèche, je l'installe.

Quelqu'un passe en VTT, on discute un bout de temps.

Maintenant que tout est installé, je prend ma douche, lave mon linge et le fais sécher.

Arrive l'heure de manger, je suis obligé de piocher dans mes rations de survies.
C'est assez bon, pas super copieux, j'en mange deux sur les trois que j'ai emportées.
Finalement, ce n'est pas mal, le lendemain je n'aurai pas fin de la matinée.

A 20h30, les gérants du camping arrivent pour le paiement, ils sont anglais.
Le gérant me pause des questions sur le tricyle.